Frances

En 2007, le nombre de personnes vivant dans les villes à travers le monde a dépassé celui vivant dans les zones rurales, soulignant le besoin de plus de recherche sur le développement, l’organisation et le déclin des villes dans des cadres transculturels et diachroniques. Dans ce contexte, le Projet Hacienda Metepec mène des recherches dans l’ancienne ville de Teotihuacán, au centre du Mexique.

Continuellement occupé pendant plus de 1 000 ans, le site offre une opportunité d’étudier une ancienne ville le long d’une longue séquence temporelle, et de poser des questions pertinentes pour l’urbanisme dans d’autres temps et lieux. Qu’est-ce qui rend les villes vulnérables à l’effondrement et qu’est-ce qui les rend résilientes ? Peut-on prédire l’effondrement à partir de preuves matérielles ? Dans quelle mesure l’immigration est-elle impliquée dans les processus de développement et de déclin urbain ? En abordant ces questions, cette recherche contribuera à notre compréhension plus large de l’urbanisme et des facteurs impliqués dans la désintégration sociale.

Ce projet collaboratif réunit des chercheurs pour comprendre les facteurs impliqués dans le déclin de l’urbanisme, les mécanismes de reconfiguration après l’effondrement, et les effets du déclin urbain sur la population locale. Le projet se concentre sur une région de la ville de Teotihuacan qui a été occupée jusqu’à son déclin, en faisant un lieu opportun pour explorer les processus urbains sur une longue séquence temporelle. Avec pour objectif explicite de mieux caractériser la nature de l’effondrement, le projet explore quel aspect de la culture matérielle a montré une continuité entre les périodes pré- et post-effondrement et quels aspects ont montré une discontinuité ou un changement au fil du temps.